Qui sommes-nous

Présentation de THP-Bénin

THP-Bénin est un programme de THP Global qui opère au Bénin

The Hunger Project (THP) a été fondé en 1977 à la suite du débat croissant sur la faim dans le monde, déclenché par la première conférence mondiale sur l’alimentation, tenue à Rome en Italie. Plutôt que d’être simplement une autre organisation de secours, The Hunger Project a été créé en tant qu’organisation stratégique. Au fil des ans, The Hunger Project s’est réinventé à maintes reprises pour relever chaque défi sur la voie de l’élimination de la faim et de la pauvreté.

De l’appui cible à une couverture nationale

Depuis plus de deux décennies, la réputation de THP-Bénin se construit dans le développement local, porté par les communautés. THP-Bénin opère depuis 1997 à travers un bureau national à Cotonou et 02 bureaux régionaux (Parakou et Dassa).

Vision

Notre vision est un monde sans faim

Mission

Notre mission est de faciliter l’action individuelle et collective pour transformer les systèmes d’iniquité qui créent la faim et la font perdurer

Les principes de The Hunger Project

Grâce à notre travail pour éliminer la faim, nous avons reconnu dix (10) principes comme étant fondamentaux à The Hunger Project. Nous nous mettons au défi de garantir que chacune de nos stratégies s’appuie sur ces principes.

La dignité humaine.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, y compris le droit à l’alimentation, à la santé, au travail et à l’éducation. La nature inhérente de chaque personne est créative, débrouillarde, autonome, responsable et productive. Nous ne devons pas traiter les personnes qui vivent dans des conditions de faim comme des bénéficiaires ; ce qui peut porter atteinte à leur dignité. Nous devons plutôt les traiter comme des acteurs- clés pour mettre fin à la faim.
Égalité des sexes.
Pour mettre fin à la faim, il est essentiel de provoquer un changement à l’échelle de la société en faveur de l’égalité des sexes. Les femmes sont principalement responsables de la satisfaction des besoins fondamentaux mais se voient généralement priver des ressources, de leur liberté d’action et de la possibilité de participer aux prises de décision qui leur permettraient d’assumer pleinement cette responsabilité.
Autonomisation.
Face à la répression sociale, une action ciblée et soutenue est nécessaire pour : (i) éveiller les communautés à la possibilité de devenir autonomes, (ii) renforcer la confiance et (iii) organiser les communautés pour qu’elles prennent en charge leur propre développement.
Effet de levier.
Mettre fin à la faim chronique nécessite une action qui catalyse un changement systémique à grande échelle. Nous devons régulièrement prendre du recul, évaluer notre impact dans un environnement social, politique, économique en évolution et lancer les actions de levier les plus élevées possibles pour relever ce défi.
Interconnectivité.
Nos actions sont façonnées par nous et affectent toutes les autres personnes et notre environnement naturel. La faim et la pauvreté ne sont pas des problèmes d’un pays ou d’un autre mais sont des problèmes mondiaux. Nous devons les résoudre non pas en tant que ‘’donateurs et bénéficiaires’’ mais en tant que citoyens du monde, travaillant en tant que partenaires égaux, dans un front commun, pour mettre fin à la faim.

Durabilité.
Les solutions pour mettre fin à la faim doivent être durables aux niveaux local, social, économique et environnemental.
Transformation sociale.
L’autonomie de la population est étouffée par des conditions telles que la corruption, les conflits armés, le racisme et l’assujettissement des femmes. Celles-ci sont toutes enracinées dans une mentalité patriarcale séculaire et presque universelle qui doit être transformée dans le cadre d’un changement fondamental dans la façon dont la société est organisée.
Approche holistique.
La faim est inextricablement liée à un ensemble de questions telles que le travail décent, la santé, l’éducation, la durabilité environnementale et la justice sociale. Ce n’est qu’en les résolvant ensemble que l’un d’entre eux sera résolu sur une base durable.
Décentralisation.
L’appropriation individuelle et communautaire du développement local est essentielle. Les actions sont plus efficaces si les décisions sont prises de concert avec les communautés. Cela nécessite un gouvernement national et local efficace, travaillant en partenariat avec la population.
Leadership transformateur.
Pour mettre fin à la faim, il faut un nouveau type de leadership : non pas un leadership autoritaire, mais un leadership qui éveille les populations à leur propre pouvoir – le leadership ‘’avec’’ les communautés plutôt que le leadership ‘’sur’’ les communautés.

En résumé, la faim dans le monde peut être éliminée mais pas en continuant à faire la même chose. La faim est avant tout un problème humain, et pour y mettre fin, il faut des principes qui soient cohérents avec notre humanité commune.

Nos Piliers

Commencer par les femmes

Mobiliser les communautés

Impliquer le gouvernement local

Programmes Opérationnels

Mobilisation Sociale et Education
Sécurité Alimentaire & Environnement
Santé & Nutrition
Promotion de l’Entrepreneuriat
Genre et Autonomisation de la Femme
Inclusion Financière

Cadre de Performance

Axes stratégiques prioritaires

The Hunger Project met l’accent sur des initiatives clés pour maximiser son impact, notamment en mobilisant les jeunes pour un changement systémique, en plaidant pour des politiques favorables et en collaborant avec le secteur privé pour répondre aux besoins des communautés.

Pour l’atteinte de ses objectifs, THP a également défini de nouveaux axes stratégiques d’intervention comprenant la sécurité alimentaire et la nutrition, la promotion de l’égalité de genre, l’adaptation au changement climatique, l’intégration de technologies innovantes et la prévention des conflits. Spécifiquement au Bénin, THP mettra le focus sur :

La nutrition : une alimentation saine pour tous commence au cours des 1 000 premiers jours critiques du développement humain et plaide en faveur d’approches qui soutiennent la santé humaine et la nutrition.

La production locale : soutenir la production alimentaire locale et le développement de systèmes alimentaires, y compris les pratiques traditionnelles d’intrants agricoles.

Les pertes post récolte : soutenir la mise en place de solutions qui réduisent la détérioration à la ferme et après la récolte, y compris des solutions de transformation, de stockage et de transport qui profitent aux partenaires communautaires.

La biodiversité et le changement climatique : œuvrer pour accroître la résilience des communautés face au changement climatique, notamment en protégeant et en élargissant la biodiversité.

La technologie et l’innovation : plaider en faveur de progrès significatifs pour les communautés rurales, en adoptant des technologies et approches innovantes qui leur permettent d’accéder à de meilleures opportunités.